Agroforesterie et projet R&D: CASDAR AGROFORESTERIE 2

Améliorer l’efficacité agro-écologique des systèmes agroforestiers

Coordination : Chambre d'Agriculture des Deux - Sèvres

Contact : Fabien Liagre - liagre(@)agroof.net- (33) (0)4 66 56 85 47

Mots-clés : agroforesterie, lutte biologique, fertilité biologique des sols, biomasse, BRF, réglementation sol, matière organique, ver de terre, lombric, biodiversité, carabe, syrphe, biomasse, BRF, eau

Projets en lien : Agroforesterie 1

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FINANCEURS

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LOCALISATION

National

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PUBLICATIONS

Agroforesterie et Carbone / Rapport Biomasse

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PARTENAIRES
- x
- 3 PARTENAIRES
- AGROOF SCOP
- AFAF
- UMR SYSTEM CIRAD

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DOCUMENTS
- x
- 3 DOCUMENTS
- Rapport 2012
- Bibliographie
- Rapport Sol

CONTEXTE et OBJECTIFS

En 2006 a été initié par la SCOP Agroof, le premier projet CASDAR consacré aux thématiques de l'agroforesterie¹. Le projet SAFE ((Systèmes Agroforestiers pour les Fermes Européennes) avait en 2003 marqué l'intérêt des agriculteurs pour ces nouvelles techniques agricoles. 30% des céréaliers des régions Centre, Poitou-Charente et Franche Comté alors enquêtés se montraient prêt à monter un projet agroforestiers. Si le premier projet « CASDAR Agroforesterie 06/08 a permis de structurer sur un plan national le développement de l’agroforesterie en France, tant sur le plan juridique que organisationnel (création des associations AFAF et AFAHC), il a également fait naître de nouvelles attentes en termes de gestion agro-écologique. Au cours de ce projet, 40 parcelles de démonstration avaient mises en place sur 20 départements. Cette fois, coordonné par la Chambre d’Agriculture des Deux-Sèvres, ce projet s’appuie sur les résultats et le réseau du premier projet pour répondre à de nombreuses attentes techniques de la part des porteurs de projets. Il vise à améliorer l’efficacité agro-écologique des systèmes agroforestiers sur 4 grands thèmes : l’eau, la biodiversité, le sol et la biomasse.

1 - Projet CASDAR Agroforesterie 06/08 – coordination Agroof SCOP.

La finalité du nouveau projet 2009-2011 est de créer des outils d’évaluation et de suivi des aménagements agroforestiers, et d’améliorer leur efficacité biologique.

ACTIONS

ACTION 1 : Biodiversité
Caractérisation des aménagements agroforestiers pour favoriser la biodiversité utile, notamment les populations de carabes et d'auxiliaires volants (syrphes, coccinelles, chrysopes, pollinisateurs...).

ACTION 2 : Eau
Impacts des aménagements sur le cycle de l’eau et caractérisation des aménagements agroforestiers sur des territoires à enjeux de protection de l’eau.

ACTION 3 : Sol
Impacts de l’agroforesterie sur la fertilité biologique et organique des sols.

ACTION 4 : Biomasse
Etude des potentialités offertes par l’agroforesterie pour la production de biomasse à des fins énergétiques.

ACTION 5 : Réglementation
Veille réglementaire pour faciliter la prise en compte de l’agroforesterie dans les réglementations.

RESULTATS

Terminé en 2011, le travail de la SCOP Agroof sur l'action des sols a permis de mettre en évidence différents points :

L’aménagement agroforestier semble améliorer directement la fertilité des sols.

Teneur plus forte en matière organique dans le sol proche des arbres. Evolution croissante de la matière organique disponible dans le sol, contrairement au système monoculture où nous observons au contraire une décroissance de cette matière organique disponible.

L’aménagement agroforestier semble améliorer les services écosystémiques rendus par la biodiversité du sol dans les parcelles agroforestières (et en particulier une influence positive sur les cycles de l’eau, du carbone, des nutriments). Ces résultats sont cependant à nuancer car fortement dépendants de l’aménagement de la parcelle (orientation, écartement, âge et essence des arbres) et des pratiques culturales dans l’allée cultivée (travail du sol réduit ou non, historique de la parcelle).

Existerait -il des systèmes qui valoriserait le broyat de jeunes branches d'arbres dans une amélioration de la fertilité d'une parcelle agricole ? Les systèmes agroforestiers basés sur l'exploitation de trognes (arbres têtards) ou de taillis linéaires pourraient contribuer à fournir une biomasse de type BRF, potentiellement positive pour l'amélioration des sols à l'échelle de la parcelle.

Questions

Compte tenu de l’impact des arbres sur les cultures, le BRF se justifie-t-il en agroforesterie ? La réponse n’est pas évidente mais sur le long terme, il semble que l’agriculteur agroforestier n’ait pas besoin de ressources organiques supplémentaires pour améliorer la dynamique de la matière organique.

Quelle est le dispositif « trognes » le plus avantageux (choix des essences, écartements) ? Quelle productivité peut-on attendre en fonction des conditions pédoclimatiques, des essences choisies et de la configuration et surtout à quel coût pourra-t-on produire du BRF à grande échelle ?

Il semblerait que compte tenu des coûts de production et des volumes exigés dans les pratiques de BRF, son utilisation ne pourrait se justifier que grâce à une production parcellaire ou à l'échelle de l'exploitation (via l'agroforesterie) et surtout pour de petites surfaces ou des destinations particulières (paillage animaux, paillis maraîchage, etc).

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Agroforesterie et Carbone / Rapport Biomasse

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