Agroforesterie et projet R&D: SAFE

Systèmes Agroforestiers pour les Fermes Européennes / Silvoarable Agroforestry for Europe

Coordination : INRA Montpellier

Contact : Fabien Liagre - liagre(@)agroof.net- (33) (0)4 66 56 85 47

Mots-clés : agroforesterie, modélisation, économie agricole, modèle, base de donnée, carte, cartographie

Liens : CASDAR0608, CASDAR0911, AGRIPSOL

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FINANCEURS

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LOCALISATION

National

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PARTENAIRES

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LE PROJET

Rapport final

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PUBLICATIONS

CONTEXTE et OBJECTIFS

Le projet SAFE s'inscrit dans un contexte ou l'agroforesterie moderne en est à ses balbutiements. Les interactions arbres/cultures en Europe ne sont alors connus que sous l'angle de l'expérience des pratiques traditionnelles mais pas de véritables programmes de recherche scientifique. L'objectif du projet SAFE est de fédérer des connaissances à l'échelle de l'europe pour tenter d'inscrire les pratiques agroforestières dans une agriculture moderne.

Ses objectifs sont :
Mieux connaître le potentiel et l’efficacité des systèmes agroforestiers ;
Prédire l'impact de l'adoption de ces systèmes sur les exploitations agricoles européennes, et le succès possible de cette adoption pour certaines régions Européennes ;
Proposer un cadre réglementaire unique Européen pour la prise en compte de ces pratiques ;

ACTIONS

Les missions de la SCOP Agroof dans le projet SAFE

1 : Modélisation économique à l’échelle de la parcelle (Leader : P.Burgess – Cranfield University)

2 : Extrapolation de l’exploitation au territoire (Leader : F.Herzog – FAL CH)

3 : Propositions d’aménagement réglementaire (Leader : G.Lawson - NERC)

RESULTATS

Les équipes de recherche du projet SAFE ont montré que l’association arbres/cultures était plus productive que l’assolement de cultures pures. Sur certains sites, la productivité en terme de biomasse a été estimée à + 60 % ;

Cette productivité s’accompagne d’une rentabilité sur le long terme. Les projets agroforestiers sont au moins aussi rentables sur le long terme que les projets agricoles conventionnels ou les projets de boisement forestier.

Contrairement aux idées reçues, les agriculteurs sont réceptifs à l’idée de planter des arbres dans les parcelles. Les enquêtes effectuées montrent que la moitié des céréaliers européens sont prêts à se lancer à court terme dans un projet (près de 30 % en France).

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